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Détresses Ventilatoires
Toute victime en arrêt
ventilatoire doit après libération des voies aériennes, être
ventilée artificiellement pour que sa survie soit assurée en attendant
les secours médicalisés.
Il convient donc de
savoir :
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Reconnaître
une détresse ventilatoire |
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Pratiquer
sans matériel
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La
désobstruction des voies aériennes |
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Une
ventilation artificielle efficace. |
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Les causes :
- voies aériennes
obstruées
- composition de l'air
anormale
(dangereuse également pour le sauveteur)
- ventilation
arrêtée
Signes et conduite à tenir
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En
préalable il y a lieu de soustraire, sans risque pour le sauveteur,
la victime de la cause de la détresse
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(couper
le courant électrique - sortir de l'eau - tirer hors d'un
local enfumé...) |
-La victime est inconsciente, la ventilation est présente
mais menacée
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le
ventre et ou la poitrine se soulèvent régulièrement.
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Il
convient d'assurer une surveillance permanente afin de
pratiquer immédiatement la ventilation artificielle s’il
se produit un arrêt de la respiration |
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-La victime est
inconsciente, la ventilation est arrêtée
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L’efficacité
est une question de secondes.
vérifier en
quelques secondes la liberté des voies aériennes :
- -desserrer
: col, cravate, ceinture
- -basculer
prudemment la tête en arrière
- -une
main sur le front
- -deux
doigts sous le menton
- -constater
l'absence de ventilation
Pratiquer
immédiatement deux insufflations
- Si le
ventre et ou la poitrine se soulèvent, vérifier le pouls
carotidien
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-s'il
est perçu, continuer la ventilation artificielle
- -s'il
est absent, associer la ventilation artificielle et
le massage cardiaque externe (cours prochain)
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- si le
ventre et ou la poitrine ne se soulèvent pas,
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compléter
la désobstruction des voies aériennes
- puis
recommencer
deux insufflations.
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Faire alerter les secours médicalisés
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-Victime inconsciente qui ne ventile pas et chez laquelle
les deux insufflations initiales ne soulèvent pas le ventre et ou
la poitrine, même après nettoyage de la bouche.
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-obstruction
brutale des voies aériennes chez une personne consciente,
en train de manger qui :
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ne
parle pas
- a la
bouche ouverte
- fait
des efforts pour respirer sans que l'air n'entre
ni ne sort.
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Il peut également s'agir d'un enfant ayant mis un
petit objet dans la bouche
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Dans
les cas énoncés ci dessus un corps étranger obstrue les voies
aériennes au-delà de la bouche sur laquelle l'on est
précédemment intervenu. Pour expulser ce corps étranger,
provoquer une augmentation brutale de la pression à l'intérieur du
thorax. Par comparaison si vous appuyez brusquement sur les parois
d'une bouteille en plastique obturée par un bouchon, vous allez
faire sauter le bouchon.
La victime est debout
:
Le sauveteur se place
derrière elle, passe ses bras sous ceux de la victime, met un poing
sur la partie supérieure de l'abdomen, au creux de l'estomac, en
dessous du sternum. Ce poing est horizontal le dos de la main
tourné vers le haut. Il place l'autre main sur la première, les
avant-bras n'appuyant pas sur les cotes ; il tire brusquement en une
pression vers lui et vers le haut.
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Répéter
cette pression 3 ou 4 fois de suite.
- Si la
ventilation spontanée ne reprend pas, on pratique la
ventilation artificielle.
- la victime est
assise
- Le sauveteur se
place derrière elle, à genoux fléchis pour être à la bonne
hauteur et agit comme précédemment.
- La victime est
allongée sur le dos
- Le sauveteur se
place à califourchon sur les cuisses de la victime, place la
paume d'une main juste au-dessus du nombril, puis l'autre main
sur la première, appuie brusquement en oblique vers le sol en
direction de la tête de la victime.
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Dans
les trois cas, le déblocage du corps étranger, l 'amène au fond
de la bouche, il faut donc aller l'y rechercher et l'en extraire. En
cas d'échec, on répète la manoeuvre. Si la ventilation spontanée
ne reprend pas, on pratique immédiatement la ventilation
artificielle. |
Obstruction des voies
aériennes chez l'enfant et le bébé
chez
l'enfant de plus d'un an, les manoeuvres s’appliquant à l'adulte sont
réalisées avec précaution
chez celui de moins
d'un an :
-le bébé est placé
à califourchon sur l'avant bras du sauveteur ;
-le sauveteur
--donne quatre
tapes avec la main entre les omoplates de l'enfant : en cas d’échec
--place cette main
sur le dos du bébé et le retourne tête basse
--effectue avec
trois doigts quatre poussées sur le devant du thorax (au milieu du
sternum)
Après ces manoeuvres, les
voies aériennes doivent être désobstruées comme précédemment
Il faut éviter un
nettoyage à l'aveuglette qui pourrait repousser le corps étranger
Remarque importante :
Un corps inhalé de
petite taille peut avoir pénétré plus profondément dans les bronches
d'un seul poumon.
Dans ce cas l'autre
poumon peu fonctionner car il n'est pas bouché
La victime garde une
respiration spontanée et tousse avec difficulté ; il faut la rassurer
pour la calmer et la conduire à l'hôpital en position demi-assise.
Victime inconsciente,
ventilation arrêtée, pouls carotidien absent : cette situation est
traitée plus après !
Signes d'efficacité :
Amélioration réelle de
la ventilation ;
Si la ventilation
spontanée réapparaît, les signes d'efficacité sont le retour des
mouvements ventilatoires amples, réguliers, à une fréquence
satisfaisante (12à 20 chez l'adulte, 25 à 30 chez le nourrisson).
Si la ventilation
artificielle doit être poursuivie, son efficacité se juge sur
l'absence de résistance ou de blocage à l'insufflation et l'obtention
de mouvements d'amplitude et de fréquence adaptée à l’âge de la
victime.
Technique de ventilation
artificielle (sans matériel).
Les
méthodes essentielles sont celles du
Ces méthodes
orales utilisées indifféremment, permettent d'insuffler directement à
la victime, l'air rejeté par le sauveteur. Il s’agit d'abord de l'air
resté dans la bouche, le pharynx, la trachée et les bronches du
sauveteur, c'est un air très voisin de l'air atmosphérique qui
parviendra à la victime.
La méthode ne sera
efficace que si les voies aériennes de la victime sont
et restent libres.
Il faut éviter deux
erreurs :
- exécuter les
mouvements selon une fréquence trop rapide ;
- régler les
mouvements sur sa propre ventilation car la fréquence en est
augmentée par l'effort et l'émotion
- Il faut donc
pratiquer une ventilation artificielle posément, régulièrement en
ménageant ses forces ; la fréquence adoptée est environ 12 à 15
mouvements par minute pour un adulte.
- La ventilation
artificielle est poursuivie jusqu'à l'arrivée des secours
médicalisés, sauf si la ventilation spontanée reprend de façon
efficace (12 à 20 mouvements par minute).
Bouche
à Bouche :
Le sauveteur
- 1) S’agenouille
à coté de la victime près de son visage ;
- avec une main
placée sur le front, la tête est maintenue basculée
prudemment en arrière
- avec l'autre,
il maintient le menton en le tirant en avant, vers le haut (ne
jamais appuyer vers le bas)
- 2) Obstrue le
nez de la victime en le pinçant entre le pouce et l'index de
la main placée sur le front
- 3) Après
avoir inspiré lui-même sans excès, applique sa bouche
largement ouverte autour de la bouche de la victime en
appuyant fortement pour éviter toute fuite.
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4)
insuffle progressivement : la poitrine de la victime se
soulève
L'expiration de
la victime est passive :
le sauveteur se
redresse légèrement reprend son souffle en regardant la poitrine
s'affaisser.
La fréquence des
insufflations doit être de 12 à 15 par minute chez l'adulte, le
volume de chaque insufflation doit être compris chez l'adulte
entre 0.6 et 1.2 litres. |
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Bouche
à nez :
Le sauveteur
:
1)
S’agenouille à coté de la victime près de son visage ;
avec une main
placée sur le front, la tête est maintenue basculée prudemment
en arrière. Avec l'autre, il soulève le menton sans appuyer sur
la gorge et tient la bouche de la victime fermée, le pouce
appliquant la lèvre inférieure contre la lèvre supérieure. |
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2)
applique la bouche largement ouverte autour du nez de la victime
3) insuffle
progressivement ; la poitrine se soulève
l'expiration de
la victime est passive ; le sauveteur se redresse légèrement
reprend son souffle en regardant la poitrine s'affaisser.
la fréquence des
insufflations doit être de 12 à 14 par minute chez l'adulte, le
volume de chaque insufflation doit être compris entre 0.6 et 1.2
litres. |
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Cas particulier du
nourrisson ; bouche à bouche et bouche à nez
- fréquence d’insufflation
plus élevée (25 à 30 par minute)
- volume insufflé
plus petit.
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