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Les Accidents de plongée


LES ACCIDENTS
BAROTRAUMATIQUES
- Ces accidents sont régit par la loi de Mariotte.
- On sait que la zone où les variations de volumes sont les
plus importants se situe près de la surface.
- Il faut donc savoir ce qu'il ne faut pas faire afin d'éviter
ces accidents.
Les principaux sinus sont les sinus
maxillaires et les sinus frontaux. Ce sont des cavités osseuses tapissées
d'une muqueuse et qui sont en communication avec les fosses nasales.
B) SYMPTÔMES
Le signe principal est la douleur
Les signes secondaires sont les saignements de
nez, et une sensation de rage de dents
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A) CAUSES
Il survient à la descente ou à la remontée.
Lors de la descente, on constate une augmentation de la
pression ambiante. Si un obstacle empêche la pénétration de l'air, une
dépression se produit dans le sinus pouvant aller jusqu'à un décollement
de la muqueuse sinusienne. Elle s'accompagne d'une douleur violente.
Si la douleur a lieu lors de la remontée, il est conseillé
de remonter très doucement et par paliers successifs.
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C) CONDUITE A TENIR
Si la douleur intervient au cours de la descente, remonter
de quelques mètres, puis reprendre la descente très lentement. Si la
douleur ne s'estompe pas, le plongeur doit remonter sur le bateau. |
D) PRÉVENTION
Ne jamais forcer. Comme aucune manoeuvre
volontaire ne peut aider à l'équilibrage des sinus, le plongeur victime
d'une sinusite ou d'un rhume doit s'abstenir de plonger jusqu'à guérison. |

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A) CAUSES
Il survient à la descente
L'oreille moyenne est en communication avec le
pharynx par l'intermédiaire de la trompe d'Eustache. Elle est séparée
du milieu ambiant par le tympan.
En immersion, cette membrane fine et fragile
reçoit sur sa face extérieure une pression égale à la pression
ambiante. L'augmentation de la pression lors de la descente provoque une
douleur qui peut aller jusqu'à une lésion du tympan si l'équilibre
n'est pas réalisé.
Cet équilibre peut être réalisé
principalement grâce à deux manoeuvres :
- Avaler sa salive
- La manoeuvre de VALSALVA, celle-ci est réalisée
en se pinçant les narines grâce aux bossages du masque et en soufflant
par le nez comme pour se moucher. L'augmentation de la pression fait pénétrer
l'air dans l'oreille moyenne par l'intermédiaire des trompes
d'Eustache.
L'otite barotraumatique peut être provoquée
par :
- l'obstruction du conduit auditif
- l'obstruction de la trompe d'Eustache due à
une infection des voies aériennes. |
B) SYMPTÔMES
 | Douleur légère puis de plus en plus intense. |
 | La rupture du tympan est très douloureuse, parfois
cause de syncope. |
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C) CONDUITE A TENIR
 | En cas de douleur légère, remonter suffit à la faire
disparaître. |
 | Si la douleur continue après la plongée, consulter un
O.R.L.. |
D) PRÉVENTION
Bien équilibrer ses oreilles surtout dans les
premiers mètres, en réalisant la manoeuvre de VALSALVA qui ne doit
jamais être brutale(jamais à la remontée)
Ne jamais forcer |

A) CAUSES
 | Survient à la remontée, c'est l'accident le
plus grave. |
 | Lors de la descente , le pression absolue
augmente ainsi que la masse de gaz contenue dans les voies
respiratoires. |
 | A la remontée, la pression diminue, l'air
contenu dans les poumons se dilate (MARIOTTE) et l'excédent est évacué
naturellement à chaque expiration. |
 | Mais si pour une raison ou pour une autre, il y
a blocage de l'expiration, et si le plongeur continue sa remontée,
les alvéoles pulmonaires vont se distendre avec risque de rupture
des parois alvéolaires. |
 | Dès lors, l'air passe dans le sang qui l'entraîne
vers le coeur et le cerveau. |
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 | La surpression pulmonaire est d'autant
plus grave que :
 | - le plongeur est près de la
surface |
 | - la quantité d'air dans les
poumons est importante |
 | - la vitesse de remontée est rapide |
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B) SYMPTÔMES
Ils sont d'intensité variable :
 | - insuffisance respiratoire |
 | - toux pouvant ramener du spume rosé |
 | - douleur thoracique |
 | - angoisse |
 | - état de choc (déficit en oxygène de
l'organisme) |
 | - signes d'atteinte neurologique, hémiplégie
le plus souvent (paralysie d'un côté) |
 | - syncope et mort |
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- C) CONDUITE A TENIR
- Donner de l'oxygène normobar
- Prévenir les secours médicalisés
- Réchauffer et réconforter
- Traitement de l'état de choc et de l'accident
de décompression qui est souvent associé :
- 0.5 g d'aspirine
- éviter de faire boire
- Noter le profil de la plongée
- D) PRÉVENTION
- La surpression pulmonaire est un accident très
grave qu'il est facile de prévenir :
- en expirant lors de la remontée
- en effectuant aucune manoeuvre de Valsalva lors
de la remontée
- en s'abstenant de plonger lorsqu'il y a risque
d'anxiété, d'asthme ou lorsqu'il y a des antécédents pulmonaires
graves.
- Se méfier des exercices de R.S.E et de remontée
en bouée. Ne jamais bloquer sa respiration
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LES ACCIDENTS BIOCHIMIQUES
Ces accidents sont régit par la loi
de Dalton.
Les gaz que l'on respire peuvent être toxiques dès lors que leur
pression partielle dépasse un certain seuil. Les plongeurs sportifs respirent
de l'air comprimé.
L'air n'est pas un gaz unique mais un mélange de gaz composé de
 | - AZOTE (N2) --> 79.03% |
 | - OXYGÈNE (O2) --> 20.93% |
 | - GAZ CARBONIQUE (CO2) --> 0.03% |
 | - plus quelques traces de gaz rares. |
I NARCOSE A L'AZOTE
II INTOXICATION PAR LE GAZ CARBONIQUE
L'essoufflement est un accident fréquent souvent
cause d'autres accidents.
A) CAUSES
Tout exercice entraîne une production de CO2 et une accélération
de la respiration pour faciliter son élimination.
Un palmage inefficace, un lestage trop important, mais
aussi l'émotivité, la peur, l'angoisse, le froid ainsi qu'un débit
d'air insuffisant dû soit à un matériel défectueux, soit à une
bouteille mal ouverte, soit à une hésitation à baisser la réserve
peuvent être la cause d'un essoufflement.
A taux de CO2 égal, le danger est plus grand en
profondeur.
Si il y a essoufflement, diminuer la
profondeur, diminuer l'effort |
C) CONDUITE A TENIR
L'action d'un gaz est proportionnelle à sa pression ==>
Pp = Pa * % effort, ventilation, profondeur
- Dans l'eau, cesser tout effort
- Alerter un coéquipier
- Baisser la réserve
- Se forcer à expirer à fond
- Se raisonner
- Remonter sans palmer avec l'aide d'un coéquipier
- Au retour, Bien se ventiler
- Attention aux conséquences que peut avoir un
essoufflement :
 | Noyade |
 | surpression pulmonaire |
 | ou Accident de décompression. |
 | Dans tous les cas, alerter la personne responsable. |
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B) SYMPTÔMES
 | - Augmentation du rythme respiratoire |
 | - Ventilation superficielle |
 | - Maux de tête |
 | - Sueurs, vomissements. |
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D) PRÉVENTION
- - Entraînement régulier
- - Passer sa réserve dès que l'air se raréfie
- - Savoir contrôler son rythme respiratoire
- - Posséder du matériel de qualité et bien réglé
- - Bien se protéger du froid
- - Attention au lestage trop important
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